À 31 ans, Jérémi Pirani s’apprête à entamer sa 4e saison sous les couleurs du Tremblay Handball avec un rôle tout particulier : celui de capitaine. Une première dans sa carrière professionnelle, qu’il aborde avec fierté et humilité. Entretien avec un leader naturel, prêt à emmener le groupe vers de nouveaux sommets.
Jérémi, à 31 ans, tu es nommé capitaine pour la première fois. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
« Premièrement, je suis fier. Être capitaine d’une équipe, c’est quand même un rôle important. Je l’ai été étant jeune, et je pense qu’au fond de moi, j’avais cette envie de l’être un jour dans une équipe professionnelle. C’est aussi une belle reconnaissance de la part du club, surtout au moment d’entamer ma 4e saison ici. »
Tu es un cadre du vestiaire depuis plusieurs saisons. Le brassard change-t-il quelque chose dans ton approche du jeu ou du groupe ?
« Non, aucunement. Je compte bien rester le même. Faire de mon mieux pour aider l’équipe sportivement et rester celui que je suis depuis mon arrivée : toujours de bonne humeur, pas le dernier pour faire des blagues ou chambrer. Je suis content d’être le capitaine de ce groupe. »
Comment comptes-tu incarner ton rôle de capitaine ? Plutôt leader discret, meneur vocal ou moteur par l’exemple ?
« Je me considère plus comme un leader vocal, mais aussi un moteur sur le terrain. J’essaierai d’encourager les gars, d’avoir les bons mots pour remobiliser l’équipe quand il le faut. »
As-tu eu des modèles de capitaines qui t’ont marqué dans ta carrière ?
« Le plus récent, c’est Cyril, notre ancien capitaine, que j’ai eu pendant trois saisons. De par sa carrière et son aura, il a été un très bon capitaine. C’est une fierté pour moi de prendre sa suite. Sinon, je retiens surtout Johann Caron, mon tout premier capitaine en pro, quand j’avais 19 ou 20 ans. C’était un vrai meneur d’hommes, dans le travail comme sur le terrain. J’avais été vice-capitaine à ses côtés et j’ai beaucoup appris. »
Quelles sont tes ambitions pour l’équipe cette saison ? Et que veux-tu transmettre en tant que capitaine ?
« J’espère qu’on fera une saison comme l’an dernier, en grappillant encore quelques places au classement. On en est capables. Et pourquoi pas continuer à embêter les grosses équipes du championnat. Ce que je veux transmettre, c’est mon envie de toujours gagner, de ne rien lâcher et de se donner à fond. Mais pour être honnête, l’équipe n’a pas besoin de moi pour ça : on n’a que des compétiteurs ici, pas de tricheurs. »
On dit souvent qu’un capitaine est le relais du coach. Comment vois-tu ta relation avec le staff évoluer ?
« J’ai une très bonne relation avec le staff, et oui, je pense que mon rôle va évoluer naturellement. Être capitaine, c’est aussi être ce relais entre le groupe et le staff. J’espère pouvoir remplir ce rôle du mieux possible. »